dimanche 29 mai 2016

Petit bilan de bonnes lectures

Je suis enfin de retour ici pour un petit bilan lecture. Je suis très occupée en ce moment, c'est la fin de l'année, bientôt le bac, bref, on ne s'ennuie pas ! Ajoutons à cela diverses autres petites activités bien sympa et voilà que je manque de temps pour lire, mais aussi pour écrire ici.
Pour résumer je ne lis quasiment que le soir dans mon lit, et comme je suis fatiguée je m'endors vite... donc je ne dépasse pas les 30 à 40 pages par jour. Je vous laisse imaginer le nombre de livres dont je vais vous parler ! Sachant aussi que je sors d'une panne de lecture et que j'ai commencé quelques livres que j'ai abandonnés... Bref bref, un petit bilan donc, mais deux (oui, deux...) très bonnes lectures. La première est un petit roman que m'a conseillé ma collègue du CDI (encore elle ! Si tu passes par là, merci ! :p) :

J'avais dix-huit ans d'Elisabeth Fanger.
Ce livre s'inspire d'une histoire vraie, celle d'une jeune fille de bonne famille qui tombe amoureuse de Bada, un bandit. Je suis sortie de ma panne de lecture grâce à ce livre, qui m'a tenue en haleine. Je l'ai lu très vite d'ailleurs, et avec beaucoup de plaisir. On voyage avec l'héroïne dans de nombreux pays, et on suit ses galères, de l'amour à la déchéance. Presque un coup de coeur, mais le style reste un peu décevant (rien d'étonnant puisque c'est un témoignage). 
Ce roman illustre parfaitement la passion et tout ce qu'on peut faire de fou pour elle. La jeune fille va suivre Bada pendant sa cavale qui va durer plus d'un an, jusqu'à ce que le destin les rattrape et qu'elle se retrouve seule, aux mains de personnes peu recommandables. Toutes les émotions y passent, et j'avais toujours envie de savoir ce qu'il allait arriver à la jeune fille. 
Vous l'aurez compris, c'est un roman que je vous conseille fortement et qui se lit très bien. 
Notez que je ne vous ai pas mis ici la couverture du roman, mais c'est parce qu'elle est particulièrement insipide, dans la collection Poche en tout cas... Dommage, car cela donne moins envie de le découvrir. 


Le roman que j'ai lu ensuite, enfin sorti de ma PAL, est Les Adieux à la Reine de Chantal Thomas. J'ai déjà lu plusieurs de ses romans, dont L'Echange des Princesses que j'avais particulièrement apprécié. Les Adieux à la Reine existe également au cinéma, mais je n'en avais vu que des extraits. Je pensais donc qu'il allait beaucoup être questions de l'amour que semblait porter Marie-Antoinette aux femmes, comme le laisse beaucoup entendre le film ou du moins la bande-annonce, mais le livre est bien plus grave et documenté que cela. On suit la seconde Lectrice de la Reine, Léonie, pendant les trois jours qui suivent la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. On assiste avec elle aux bouleversements que subit un Versailles privé de ses domestiques, où les courtisans affolés oublient l'étiquette et sont paralysés par la peur. 

J'ai particulièrement apprécié découvrir de l'intérieur ce qui a pu se passer pour les nobles bientôt déchus. C'est assez effrayant. Tous leurs repères s'écroulent, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive et se retrouvent prisonniers de leur cage dorée. L'accent du roman n'est pas davantage mis sur la Reine que sur les courtisans, et l'intérêt historique en est décuplé. Encore une fois j'ai pu apprécier la rigueur historique des références, et j'en ai appris beaucoup sur la cour. 
Un très bon moment de lecture. J'aimerais d'ailleurs découvrir davantage de romans historiques de ce genre. En connaissez-vous ? 

dimanche 15 mai 2016

Book Review du mois d'avril

Hello les amis ! Je reviens cette fois pour vous parler de livres. Et oui, je tiens toujours un blog livresque, et pas seulement un blog de voyage (dommage ^^). Je vais vous présenter ici deux romans que j'ai lus au mois d'avril : 

D'abord Vernon Subutex, de Virginie Despentes
Comme je m'y attendais, le roman de Despentes était fort en émotions et le langage haut en couleurs. Avec cette auteur plutôt pétulante et rock'n roll, j'ai été emportée par l'histoire presque dès les premières pages, et j'ai adoré suivre les aventures de tous ces pauvres ères. Virginie Despentes nous dépeint une galerie de personnages fracassés par la vie. On suit leurs aventures via Vernon, fil rouge qui les relie tous. Du batteur retraité au transsexuel vétéran du porno, toute la flore bigarrée des nuits parisiennes y passe, pour notre plus grand plaisir. 
Un très bon moment de lecture. Chaque chapitre est centré sur un personnage. Seuls les deux premiers, qui mettent en place la décadence de Vernon, ancien disquaire désargenté, m'ont semblé un peu longs. Après le tempo était donné. Seule difficulté : ne pas se perdre parmi tous ces personnages, qui ont tous un lien entre eux. J'espère d'ailleurs que le tome 2 nous replacera bien le contexte, car je ne pense pas le lire tout de suite. Presque un coup de coeur donc, ne manque plus que le tome 2 confirmer cela :).

Ensuite j'ai lu, par hasard, prêté par ma maman, un roman de Willa Marsh. Pour vous situer, il s'agit d'une auteur anglaise qui écrit des romans à la sauce soooo british, avec plein de petits clichés et cet humour tout en retenu. La tasse qu'on boit le petit doigt levé quoi.
Ce roman s'appelle Une famille délicieuse. De prime abord l'intrigue fait un peu penser à celle de Meurtre entre soeurs (oeuvre la plus connue de cette auteur), puisque le roman s'ouvre sur un manoir habité par deux soeurs, dont les liens sont très forts. On comprendra peu à peu pourquoi, et c'est ce qui fait tout l'intérêt de cette histoire, qui a failli me tomber des mains avant la 100ème page. Heureusement que j'ai persévéré, parce que la suite ne m'a pas déçue. On apprend peu à peu quels sont les véritables liens qui unissent les deux soeurs aux autres membres de leur famille, et on en sait davantage sur leur passé amoureux. J'ai beaucoup apprécié cela. On est surpris lorsque les vérités sont dévoilées, tout en s'y attendant. Chaque information est distillée peu à peu, et ce pour notre plus grand plaisir. Et puis la couverture est trop mignonne !!
Un bon roman. Pas un coup de coeur, il m'en aurait fallu plus, surtout au début. Mais un bon moment. 

Avez-vous déjà lu des romans de Willa Marsh ? 

samedi 7 mai 2016

La Corée sous nos yeux #3


Quelques habitudes surprenantes en Corée 


Me revoilà pour un nouvel article sur la Corée. Ce voyage nous a vraiment marqués, tant par le dépaysement que nous avons vécu que par ce que nous avons pu découvrir sur la culture du pays. Je vous ai déjà parlé de la nourriture et de la lecture (de rigueur sur un blog littéraire non ?!); le temps est venu d'évoquer un thème qui me tient à coeur : les habitudes culturelles. Je réfléchis à l'écriture de ce chapitre depuis le début car c'est, avec la nourriture, ce qui m'intéresse le plus dans un pays étranger : la manière dont les gens vivent leur quotidien
Il est certain qu'en n'ayant pas vécu chez l'habitant, nous avons loupé énormément de choses. Mais rien qu'à déambuler dans les rues pendant quelques jours, en allant dans les hôtels et au restaurant, on se rend compte de certains penchants. Et ceux dont je vais vous parler ne sont pas toujours des plus attrayants ! Ayez le coeur bien accroché...

Première habitude, et pas des plus affriolantes : dans les toilettes publiques, le papier toilette usagé ne se jette pas dans la cuvette... mais dans une poubelle juste à côté. .................................
Heureusement que j'avais écouté quelques vidéo à ce sujet la veille d'entrer dans les toilettes d'un Starbucks... Comme tout est écrit en coréen, il est délicat de comprendre les nombreux panneaux qui jonchent la porte des toilettes, un peu alarmants... Mais la poubelle parle d'elle-même, quand vous avez la chance d'y arriver en fin de journée... Bon j'arrête là, je vois déjà vos mines déconfites. La mienne l'était aussi. 
Le plus surprenant dans tout ça, c'est que généralement l'odeur n'est pas horrible, comme on pourrait l'imaginer. Des femmes de ménage viennent régulièrement vider les poubelles, et les toilettes sont plutôt propres, particulièrement celles du métro ! Vous pouvez facilement en trouver un peu partout, et ça c'est un point très positif. Et puis elle n'est pas mauvaise, cette idée de ne pas jeter le papier dans la cuvette; la planète peut en être reconnaissante aux Coréens (qui, chez eux, jettent le papier dans la cuvette...). Mais bon, ça surprend au début, et c'est un peu rebutant. 
Ce n'est sans doute pas le seul pays à avoir cette habitude; je ne suis pas (encore !) une grande globe-trotteuse pour m'en être rendue compte. Et vous, vous aviez déjà vu ça ?

Une autre habitude, que nous Français trouvons inconvenante mais qui est totalement courante en Corée : cracher par terre. La première fois que j'ai vu quelqu'un mollarder ( oui c'est le mot, parce que ça n'est pas le petit crachat un peu discret, c'est le gros truc qui vole à 1 mètre, trajectoire linéaire, avec le bruit qui va avec !), donc la première personne que j'ai vue réaliser cette vilenie n'est autre qu'une MAMIE ! Sur le coup j'ai été choquée, je me souviens d'avoir secoué mon mari pour lui montrer la scène surréaliste. D'autant plus que la mamie était toute distinguée, propre sur elle avec son petit tailleur et ses talons... Finalement, en écoutant des vidéo le soir, j'ai entendu parler de cette fâcheuse habitude et ai compris que c'était juste...normal... 
En fait en Corée il est quasiment inconvenant de se moucher (en particulier à table) et l'habitude est de ravaler tout ça en reniflant bien bruyamment, pour recracher le contenu de vos poumons dans la rue, dès que possible. J'en ai vus des champions de la parabole, et entendus des athlètes de la narine. Dans le métro, à 5 centimètres de vous, c'est agréable. Mais rien de plus normal.
Comme quoi, les habitudes culturelles...

Pour continuer dans cette veine un tantinet scato, quelques mots sur les toilettes à douchette : inexistantes ou presque dans les lieux publics, elles sont présentes dans de nombreux hôtels. Et nous avons testé ! En plus du petit trou d'où sortent air ou eau, il y a à côté des toilettes un tableau de bord fort complexe composé de tas de boutons et de pictogrammes plus ou moins éloquents, qui vous permet de choisir ce qui va vous arriver où je pense. Entre nous, c'est assez désagréable... mais l'efficacité est indéniable ! 

Bref, je crois qu'il est temps de changer de sujet ! 
Je vous ai déjà parlé dans l'article sur la nourriture des habitudes à table et surtout au restaurant. Je m'étendrai donc pas sur la présence d'eau filtrée dans des sortes de bouteilles en plastique, ni sur les baguettes et cuillères à disposition dans des tiroirs à même la table. En revanche j'ai pu remarquer des choses concernant les habitudes de repas des Coréens dans les grandes villes : déjà il est possible de manger de tout à toute heure (un peu moins le matin, mais jusqu'à très tard dans la journée). Il y aura toujours un café ouvert, un Paris Baguette et surtout des marchands ambulants. Les supérettes sont également très nombreuses, pour aller chercher un sandwich au riz ou bien des boissons. Beaucoup de Coréens mangent aussi dans la rue, parfois à même le comptoir des petites baraques qui se déploient dès midi et font frire tout ce que voulez. Bref, trouver quelque chose à manger dans des grandes villes comme Séoul ou Busan n'est vraiment pas compliqué; c'est même la nourriture qui vient à vous dans la rue. 

Quelques mots sur le métro maintenant : les métro de Séoul et Busan sont les meilleurs métros que j'ai jamais vus ! Déjà leur usage est très simple : il suffit d'acheter une carte de voyage à un distributeur ou dans n'importe quelle supérette en ville, et de la recharger avec des sous quand vous voulez. Pas besoin de ticket, pas de pass spécial ou je ne sais quoi. Une simple carte suffit ! 
Dans le métro les gens sont très calmes, et les jeunes ont tous le nez collé à leur smartphone. Les quais sont sécurisés avec des portes en verre, les wagons sont plutôt grands, et liés les uns aux autres sans portes (comme sur la ligne 14 à Paris). Vous ne craignez rien dans le métro, comme ailleurs d'ailleurs : les pick-pockets sont quasiment inexistants en Corée. Dans un café, vous pouvez laisser votre ordinateur et votre téléphone sur la table pour vous rendre aux toilettes (et mettre votre papier dans la poubelle, hein, n'oubliez pas !) : vous les retrouverez à coup sûr en revenant ! Et je tiens ça de source sûre :). La seule chose que vous pouvez craindre en Corée : l'ire des plus âgés si vous leur piquez leur place. Il y a en effet, dans chaque wagon, des places réservées aux femmes enceintes et aux séniors. Heureusement que j'avais entendu, encore une fois dans une vidéo salvatrice, qu'il ne fallait pas s'y installer... Elles sont souvent libres mais dès qu'une personne respectable par son âge entre dans le wagon, elle s'y dirige directement, et gare aux regards noirs si vous entravez son avancée. 

Les personnes âgées sont très nombreuses en Corée, et particulièrement en forme ! Dans les parcs il n'est pas rare d'en rencontrer en train de jouer au badminton ou bien de faire de la musculation dans les salles en plein air prévues à cet effet. Ils savent vivre les Coréens !
Toutefois on a été presque choqués de voir le nombre de personnes âgés en train de vendre des choses dans la rue. Les mamies qui vendent quelques herbes à même le sol, les plus chanceuses qui ont un stand pour frire des beignets, ou bien ceux et celles qu'on voit traîner leurs lourds cabas pour faire leur marché ou aller vendre. Je ne sais pas quelles sont les retraites en Corée, mais c'était très surprenant et un peu déchirant d'en voir autant, surtout les mamies toutes frêles... Il semblerait qu'il n'y ait tout simplement pas d'âge limite pour travailler.
En revanche en Corée du Sud, point de SDF dans la rue, ou très très peu. C'est étrange comme la misère se cache ou prend d'autres formes.



Pour revenir sur une note plus gaie, autre chose qui m'a beaucoup plu à Séoul : les chaussettes !  
Il y a plein de stands dans la rue où on vend des chaussettes. Et pas n'importes lesquelles : les plus kitsch possible ! Avec des chats, des têtes de personnages, des couleurs, bref, j'ai adoré. En plus la paire coûte à peine 1 euro. Autant vous dire que je me suis fait plaisir. 
Et quand juste à côté de ce stand de chaussette vous trouver un magasin de fan de Kpop, vos yeux ont sont saturés ! 

Dans les rues, j'ai également pu constater une autre étrange habitude : les masques pour le visage. Il y a en partout, ils en vendent partout. Pour les filles comme pour les garçons. Simples ou en forme d'animaux; à base de bave d'escargot, d'argile, et que sais-je. Ils sont obsédés par leur peau. Pourquoi, je ne saurais vous le dire. En tout cas, je n'ai pas osé tester...^^


Dernière chose qui nous a bien fait plaisir : les cadenas en haut de la Tour de Séoul. Bien plus colorés que ceux de Paris, comme vous pouvez le voir :). 

Il resterait encore beaucoup de choses à dire, mais cet article est déjà assez long. Si d'autres idées me viennent, j'en ferai un autre sur le sujet. En attendant, je vous donne ici quelques bonnes adresses de vidéo à propos de la Corée, qui m'ont été fort utiles pour mieux comprendre le pays :

- les vidéo de Nunaya, qui a vécu plusieurs années en Corée 
- celles plutôt marrantes de la Ramen Team 

J'espère que cette vidéo (je viens de noter la méprise ! C'est sans doute parce que Margaud, dans sa vidéo Share the booktube, parle du blog en disant que j'écris un peu comme si je faisais une vidéo... donc j'inaugure l'arti-déo ! vous aura plu !

mercredi 4 mai 2016

Mon premier Service Presse ! (ou presque)

Il y a quelques temps, Tom Noti des Editions Assyelle m'avait contactée via la page Facebook du blog pour me demander si je souhaitais lire un de ses romans et en faire une critique. Heureuse de pouvoir rendre service, mais surtout de pouvoir découvrir des romans gratuitement et les lire en tant que "critique", j'ai sauté sur l'occasion. Me voilà donc lancée dans mon premier "service presse", et ça n'est pas sans une certaine fierté teintée de fébrilité que je vais tenter de rendre compte de cette lecture. 

Le premier roman de Tom Noti, Souligner les fautes, est un roman étonnant. Critique, acerbe, dérangeant parfois. Mais ça n'est pas que cela; c'est touchant, vrai, entier. L'auteur traite des problèmes de chacun : l'amour, la famille, les relations humaines, sur fond de classes de Primaire. Le héros est instituteur en formation; ses parents vieillissent; les parents, les élèves, les collègues et les copies envahissent son quotidien. Toutefois, ça n'est encore pas que cela : le héros, qui semble si amer par rapport à la vie, s'est frotté à elle peut-être plus que les autres. Au début on le déteste; mais à la fin, je crois qu'on l'aime. C'est cette ambivalence qui a fini de me séduire. 

Pourquoi j'ai aimé ce livre :
Parce qu'il évoque la réalité des classes, mais surtout des efforts quotidiens des enseignants pour gérer enfants et parents. Le tout sans angélisme et autres bisounours.
Parce qu'il raconte des histoires d'amour et d'amitié, sur le ton cynique d'un héros qu'on déteste mais qu'on comprend peu à peu. L'histoire du personnage se déroule et se dénoue, et on saisit tout doucement pourquoi il est si cynique.
Parce que les vacances des personnages se passent au soleil, et ça j'ai apprécié.
Enfin, j'ai beaucoup aimé l'aboutissement du roman... et n'en dirai pas plus.

Pourquoi j'ai moins aimé :
Au début du roman j'ai été un peu dérangée par les fioritures du langage, la suffisance du personnage, mais peu à peu on s'y fait et c'est finalement ce qui donne son originalité à ce livre.
Autre chose aussi : la couverture. Je m'attendais à un roman à la Marcel Pagnol. Un peu vieillot, un peu gentil. Finalement, rien à voir. Ne vous y méprenez pas ! 

Pour qui ?
Pour tous, mais peut-être particulièrement les enseignants. Ils seront d'autant plus touchés par les scènes décrites. Mais ne vous attendez pas à un roman sur les profs, leurs galères, leurs vacances et leurs jérémiades. Tout le monde peut trouver dans ce livre quelque chose qui lui parle : amis, parents, secrets de famille, engueulades, coucheries, tromperies, tout y passe. Ceci dit il est tout de même vrai que le début est savoureux quand on a soi-même pratiqué les bancs de l'IUFM :p.

Ce roman gagne à être connu. Merci à son auteur de me l'avoir envoyé. J'espère que cette courte critique sera rendre compte de la valeur de ce premier roman.