samedi 24 septembre 2016

Défi Babelio

Chers tous, 
Il est temps que je me confesse... depuis quelques temps je lis beaucoup, et beaucoup de romans jeunesse. Depuis quelques temps aussi je vous parle des livres que j'emprunte au CDI de mon établissement. Et depuis quelques semaines, j'évoque parfois Babelio... alors voilà...En fait, je vais participer avec mes élèves au Défi Babelio 2016-2017 :) !! Il s'agira de lire le maximum de livres parmi les 40 de la sélection (un bon paquet ! voyez vous-même, et que de très bonnes critiques à chaque fois, donc que du bonheur) et d'en faire des chroniques, des quizz, des vidéo, des book trailers, des book face et que sais-je d'autres, afin d'être les plus originaux et pertinents possibles. Les élèves n'ont pas encore commencé, mais avec ma collègue du CDI nous nous sommes attelées à la tâche plus qu'agréable (bien que titanesque !) de lire un maximum de livres de la sélection. Et pour l'instant, ça marche plutôt bien. Pour preuve, voilà les 5 derniers que j'ai lus : 

Si vous cliquez sur les titres, vous accédez à la page Babelio du roman ! 

Ce premier tome de la série m'a particulièrement plu. Je ne pensais pas accrocher à ce gros pavé, lourd et dense. Mais finalement c'est un livre super et superbe; un bel objet aussi. Il raconte l'histoire de Jacob, un jeune garçon qui voit des monstres et ne comprend pas pourquoi, jusqu'au jour où son grand-père meurt et lui intime de retrouver Miss Peregrine. Il part alors sur les traces de la jeunesse de son grand-père et ce qu'il découvre va changer sa vie...
L'écriture est agréable, le style travaillé, et les photos superbes. Elles permettent vraiment de se faire une idée d'à quoi devaient ressembler ces enfants étranges. Un très bon moment de lecture en somme, même si j'ai trouvé que les enfants n'étaient pas assez décrits et qu'il n'était presque pas question des événements historiques de la Seconde Guerre Mondiale. Ce que j'ai préféré en fait est la quête initiale du héros, autrement dit les 150 premières pages. Je ne sais pas si j'apprécierai le second tome mais je compte bien m'y plonger. 


Nous les menteurs, E. Lockhart 
Ce roman m'a beaucoup fait penser à L'été où je suis devenue jolie, qui a été un coup de coeur. Il est encore question de vacances d'été, des cousins qu'on retrouve et puis d'amour. Sauf que là, tout est moins net et moins joli. Les mamans se déchirent, le grand-père s'affaiblit et Cadence essaie de recouvrer la mémoire... Rien n'est si simple qu'on le croit dans ce roman, dont la fin est extrêmement surprenante. J'ai versé des larmes (rare quand je lis un roman, fréquent devant des films ou séries (oui oui ^^)), je ne m'y attendais pas et j'ai été très déçue... Mais c'était bien vu de la part de l'auteur ! Un livre qui fait vivre plein d'émotions et que j'ai particulièrement apprécié. 

Journal d'un vampire en pyjama, Mathias Malzieu 
Dans ce roman assez rapide à lire, Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dionysos, raconte jour après jour ou presque l'évolution de sa maladie et son combat. C'est assez glauque parfois, triste souvent, mais l'auteur a su enrober tout ça d'humour et de jolies métaphores. Je l'avoue j'ai trouvé ça lourd à lire, au sens propre du terme. Le sujet n'est pas évident, la manière de le traiter n'est pas tellement mon genre (un peu mièvre parfois, enfin ça reste mon avis, et puis c'est le genre un peu poétique de l'auteur, je m'en rends compte en écoutant quelques chansons...). Un moment pas désagréable, mais j'avoue que ça m'a un peu plombé le moral... Toutefois c'est un roman qui sensibilise bien à la maladie, au combat qu'elle implique et à la force du moral. 
Et puis j'adore la couverture :p


Oublier Camille, Gaël Aymon
Encore un court roman, dans le même esprit que Ma Réputation et Blog, que j'avais beaucoup appréciés. Dans celui-ci Yanis raconte quelques jours de sa vie, alors qu'il a le sentiment d'avoir perdu son amoureuse, Camille. Il l'aime depuis trois ans, mais rien n'est très clair... Au cours de ces quelques 70 pages, il va réfléchir, s'enrichir, évoluer, jusqu'à découvrir le théâtre, les beaux mots de la littérature, et peut-être réussir à parler à Camille. 
Un joli livre, agréable à lire, court mais dense dans les thèmes abordés. Idéal pour les petits lecteurs... et les autres ! 

Le Labyrinthe, tome 1 : L'épreuve, de James Dashner 
Contre toute attente, j'ai beaucoup apprécié ce premier tome d'une saga que je compte poursuivre car la suite m'intrigue beaucoup. Je vous écris alors qu'il me reste encore une 50taine de pages à lire et il me tarde de m'y replonger. J'avais lu quelque part que c'était un page-turner, et c'est vrai ! Je ne pensais pas arriver au bout aussi vite, et surtout avec autant de plaisir. J'ai aimé suivre les aventures de Thomas, qui arrive un beau jour au Bloc, sans savoir où il se trouve ni ce qui se passe. Peu à peu il comprend le fonctionnement de ce monde masculin, où la vie s'est efficacement organisée depuis deux ans. Ceux qui l'intriguent le plus sont les Coureurs, qui chaque jour épuisent leurs forces dans le labyrinthe qui les entoure pour essayer d'y trouver une éventuelle sortie. Il finit par devenir l'un d'eux mais pas pour longtemps : le réveil de la jeune fille mystérieuse, la seule présente dans leur "monde", va accélérer les choses.
Cette dystopie m'a semblé assez originale, sans être une copie des Hunger Games et surtout bien plus intriguante que Divergente (que j'avais laissé tomber au bout de 100 pages). Déjà le héros est un jeune garçon, ce qui change de d'habitude. Pas d'histoire d'amour immédiate, pas de niaiseries sentimentales, tout est fait pour faire avancer le récit. Certes les personnages ne sont pas très fouillés, mais on prend plaisir à suivre leurs péripéties. Vous l'avez compris, j'ai passé de bons moments de lecture avec ce roman, et suis prête à lire la suite dès que j'en aurai l'occasion. 


La bonne surprise du défi : certains des livres sélectionnés sont des bandes-dessinées ! C'est très agréable et plutôt rapide à lire. Pour moi qui ne suis pas habituée, ce fut une bonne surprise. 
Dans cet ouvrage l'auteur raconte son expérience de la paternité et du handicap. Au fil des pages, il raconte tout des débuts de la grossesse de sa femme aux deux ans de Julia, sa petite fille trisomique. C'est très bien fait et émouvant. Cette BD a d'ailleurs reçu de nombreux prix. 








Petit bilan de mon propre défi à partir des livres de la sélection : 
J'ai lu 10 livres sur 40. Un bon début, même s'il m'en reste encore beaucoup. J'ai déjà évoqué les 4 autres lectures dans le blog : il s'agit de The Book Of Ivy, des Petites Reines, de Stephane de la série U4 et de Frangine. 

A suivre donc ! 


dimanche 18 septembre 2016

Titus n'aimait pas Bérénice, mais Racine, oui !

Titus n'aimait pas Bérénice, Nathalie Azoulai
Après avoir vu ce titre sur le blog de Eden, et surtout lu combien elle avait aimé, je n'ai pas hésité longtemps. J'ai acheté et lu dans la foulée ce roman qui me faisait envie depuis plusieurs mois. Pourquoi ? Parce que j'adore Bérénice, j'aime de nombreuses pièces de Racine, et j'adore les réécritures de ce genre. J'avais aimé Aurélien d'Aragon, parce que la première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. J'aime Bérénice de Racine que le jour recommence ou que le jour finisse. Et j'aime plus que tous les livres qui évoquent les écrivains et leur travail. Ce roman était fait pour moi. 
Pourtant je n'ai pas été transportée aussi fort que je l'aurais voulu. Certes l'auteur nous raconte avec une poésie particulière l'enfance studieuse de Racine à Port-Royal, mêlée de contrition, de versions latines et de grammaire. On découvre comment il s'est mis à écrire, d'où lui est venue cette passion pour l'alexandrin, pour le minimalisme dans la langue, les fameux 800 mots des tragédies, et l'expression particulière de son vers. Sa manière de comparer le Latin et le Français, sa recherche de la langue la plus juste et la plus grande, tout cela m'a touchée particulièrement, et j'ai aimé suivre ses réflexions - bien que tout ne m'eut pas semblé extrêmement clair à travers le style de l'auteur. 
On comprend aussi pourquoi Phèdre est si sombre, Néron si fou et Bérénice si malheureuse. Et aussi pourquoi, finalement, ce sont aussi de grands personnages, partagés entre deux éthos. Phèdre est très sombre, c'est un monstre elle le dit, mais elle lutte à cause de l'amour. L'amour qui est d'ailleurs au centre des réflexions de notre auteur : peut-on raconter ce qu'on n'a pas (encore) vécu ? Et quand on le connaît, le sentiment est-il semblable pour tous, universel ? Il va jusqu'à interroger plusieurs femmes pour parfaire sa propre carte du tendre et mieux mettre en scène les âmes passionnées dans ses pièces. Un amour qui s'oppose aux valeurs cornéliennes, qui remplit tout, cause tout, et souvent le pire.
Par ailleurs, et c'est ce que j'ai particulièrement apprécié, ce roman illustre parfaitement la chronologie de la production de Racine : d'abord de grandes tragédies assez ordinaires, puis Andromaque pour le sujet antique, Bérénice comme un ovni, enfin Phèdre, le choc suprême, et puis Britannicus pour lutter contre Corneille. A la fin c'est encore Dieu qui semble triompher, avec les tragédies sacrées commandées par Madame de Maintenon. Il est très plaisant aussi de le voir graviter autour de ces noms si connus que son Molière, Corneille, La Fontaine et Boileau. Qu'on connait de nom finalement, mais qui là prennent vie, consistance, dans leurs qualités mais surtout dans leurs défauts. Il en va de même pour Racine, qu'on appelle ici Jean : les auteurs, qu'on porte au pinacle aujourd'hui, ont été avant tout des hommes, avec leurs aspirations, leurs désirs, leur cupidité, leur ambition. Et c'est tout cela qu'on découvre dans ce roman, mais de façon un peu elliptique. Peut-être était-ce le désir de l'auteur que de se rapprocher d'un style particulier, comme l'a fait Racine... Pour approfondir tous ces sujets, je vous invite à lire la chronique d'Eden, si bien faite, si intelligente, si pertinente (comme toujours !). Elle me rappelle ce que j'essayais de faire au début du blog, quand j'étais étudiante. Et je peux te dire que tu y arrives plus que bien, mieux que moi au même âge et même plus !

Pour ma part, je vous disais que quelque chose avait manqué... C'est justement ce petit quelque chose qui fait qu'à chaque fois j'adore les romans qui évoquent le parcours d'un écrivain, sa manière de se mettre au travail, comment il vit au quotidien. Mais là c'était souvent trop elliptique, trop sibyllin parfois... Bref, je n'ai pas été totalement transportée et ai même eu l'impression parfois de peiner à comprendre ce que cherchais à dire l'auteur. Sans doute n'avais-je pas non plus le bagage nécessaire pour comprendre toutes les allusions mais quand même, j'ai étudié en profondeur trois des grandes tragédies de Racine. Alors pour ceux qui n'ont lu que pour le plaisir, les messages "codés"  du roman ne doivent pas être une mince affaire ! 
Malgré tout ce furent de bons moments de lecture, qui se sont un peu éternisés. Je reste ceci dit contente d'avoir acquis ce roman, et il m'a donné envie de me plonger ou replonger dans certaines de ses tragédies. Un bon bilan donc, malgré tout :). 

dimanche 11 septembre 2016

La Sixième Corde, 96, tome 1


Me voilà enfin en train de rédiger mon article. Cet article que je dois faire depuis si longtemps. Et surtout, ce roman que j'avais promis de lire depuis plusieurs mois, sans y parvenir. Mais m'y voilà. 
Maintenant, je vous explique : Benjamin Karo m'a contactée sur la page du blog pour me demander si je serais intéressée pour lire son roman, La Sixième corde. Bien entendu j'ai dit oui, j'aime beaucoup découvrir de nouveaux romans, et surtout gratuitement (sauf quand il s'agit de SF... désolé ^^). Mais un obstacle de taille s'est imposé : il s'agissait d'un roman en format PDF ou Epub... et ça, j'ai du mal. Vraiment du mal. J'ai essayé, j'ai bien aimé le début, mais je n'y arrivais pas. La luminosité, la taille des caractères, pas de liseuse, tout ça a fait que j'ai abandonné. Toutefois je n'ai pas caché ces difficultés à l'auteur, avec lequel j'ai pas mal correspondu. Et lui a cru en moi, alors que j'allais le lâcher. Il a fait en sorte que je ne passe pas à côté d'un bon moment de lecture, et je l'en remercie. Et il y a quelques jours, j'ai reçu un paquet dans ma boîte aux lettres. Bonheur. Et d'ailleurs maintenant il existe en format broché :)

Donc j'ai lu. Pas tout, je l'avoue. Ce n'est pas le genre de style d'écriture que j'affectionne. Mais j'ai passé de très bons moments. 
Pourquoi ? Parce que l'histoire est sympa et le narrateur attachant. Arnaud souhaite se marier avec Emma, une artiste comme lui. Afin de tourner la page du passé une bonne fois pour toutes, ils décident de retourner sur les traces de leurs ex respectifs. Mais Arnaud ne va pas partir seul : il organise un véritable road trip avec ses meilleurs amis, qui n'a rien à envier aux plus célèbres lurons américains. Very bad trip ? Je vous laisse découvrir ça en lisant le roman de Benjamin et Caroline Karo, un frère et une soeur pleins d'énergie et à la plume sûre.

J'ai aimé aussi le choix du héros. Pour une fois, les histoires de coeur ne sont pas celles d'une fille. Arnaud nous raconte ses aventures passées avec beaucoup de sincérité mais sans mièvreries, et sans bons sentiments inutiles. Certaines de ses ex sont vraiment des garces !
En plus les tons du romans sont variés : on passe de dialogues riches en images et en familiarités à des descriptions quasie poétiques des pensées et souvenirs du narrateur. C'est cette alternance que j'ai aimée, même si j'ai surtout lu les passages introspectifs.
Enfin la fin est surprenante, et nous donne vraiment envie de connaître le second tome.

En résumé, une lecture plutôt agréable même si j'ai sauté de nombreux dialogues. Un style prometteur, chatoyant et nuancé, et un concept super : road trip, amours et souvenirs. Je comprends le bon accueil que ce roman (disponible pour le moment uniquement en Ebook)

dimanche 4 septembre 2016

Bilan hebdomadaire #1

Mes chers,
Ces derniers temps, je ne sais pourquoi, je lis beaucoup. Des romans assez courts certes, mais plus d'un par semaine. Que se passe-t-il ?!! Je ne sais... En tout cas, je lis plus et n'ai pas assez de temps pour le blog... Par conséquent je vais assez souvent (si je continue comme ça !) publier des bilans... Tout ça pour vous expliquer le titre de l'article et le numéro (je mets rarement de numéro). Bref bref, passons aux choses sérieuses : les livres ! Et cette semaine j'en ai lu 3 !


La Vie épicée de Charlotte Lavigne, tome 3, Nathalie ROY
Après avoir adoré le tome 1 et encore plus aimé le tome 2, me voilà enfin parvenue au moment tant attendu : l'envie de lire en entier le tome 3 ! Je l'avais commencé il y a plus d'un an, quand il était sorti, mais ça n'était pas ce dont j'avais envie au moment. Je suis comme ça souvent, il faut que je sois dans l'humeur de lire certains livres. Là c'est du léger, mais il faut croire que pourtant je n'en avais pas envie...Me voilà donc qui recommence ma lecture... et lis le roman en deux jours ! J'ai passé mon dimanche dernier après-midi dedans, et j'ai vraiment passé de bons moments. Pour ceux qui ne connaissent pas, Charlotte est une jeune femme québécoise de 34 ans qui adore cuisiner (d'où le titre), mais telle une Bridget canadienne ou une Accro du Shopping du pays des caribous, elle a une vie bien remplie. Les amis, le job de présentatrice télé, les petits plats et surtout les amours... Ahlàlà ceux-là ils ne la laissent que rarement en paix. En tout cas, dans ce nouvel opus, c'est plus compliqué que jamais pour Charlotte, entre les tentations au travail, Maxou qu'elle ne parvient pas à oublier, et son désir de maternité...
Pourquoi j'adore Charlotte Lavigne en plus de tout ça ? A cause de la manière dont ce roman est écrit. La focalisation est interne, c'est Charlotte qui nous raconte son histoire. Par conséquent, l'accent québécois est rendu, ainsi que toutes les petites expressions savoureuses qui vont avec : le chum, les "ouich" et autres cris, en plus des mots anglais. So cutttteee !!  Parfois les libertés prises avec le Français sont grandes, mais c'est ce que j'adore. Un très bon moment de lecture donc, pour moult raisons. 

Amours, Léonore de Récondo
Ce petit roman, primé les libraires et RTL en 2015, est une pépite. Il se lit rapidement, mais il est dense en émotions. Tout ou presque se passe dans la demeure de riches bourgeois. Victoire et son mari vivent dans l'ennui. Le pire étant que la jeune femme ne parvient pas à avoir d'enfant... C'est sans compter sur la libido de son mari, qui monte régulièrement chez les bonnes assouvir ses désirs. 
Cette attitude cavalière mais courante est toutefois d'un grand secours pour Victoire, puisque Céleste, la jeune bonne, tombe enceinte. Et elle va lui demander son bébé...
On pourrait croire que l'histoire s'arrête là. Mais non ! Alors attention, SPOIL ! Victoire peine à ressentir de l'amour pour cet enfant qu'elle n'a pas porté. Privé d'affection, le bébé se laisse mourir, jusqu'au jour où Céleste, n'y tenant plus, l'emmène dans sa chambre et lui redonne vie... mais pas au bébé seulement ! Victoire les rejoint et elle aussi revit au contact du corps de Céleste...
Vous l'aurez compris, comme le laisse entendre le titre, il s'agit d'histoires d'amours, et pas uniquement de celles dont on a l'habitude. Un roman très émouvant et très bien construit. 

The Book of Ivy, Amy Engel
Je me suis enfin décidée à me lancer dans ce roman dont j'entends parler depuis longtemps (n'est-ce pas Ludo ??!!) mais que je ne sentais pas tellement... J'avais peur d'être déçue comme avec Divergente. Finalement j'ai commencé ma lecture... et ne l'ai pas lâché. En fait je l'ai lu en à peine deux jours. J'ai été plutôt captivée par l'histoire d'amour qui naît entre Ivy et Bishop. Ce qui m'intriguait surtout au début était le fait qu'elle doive tuer Bishop, qu'elle a du épouser de force. Finalement ça n'est pas cela qui est véritablement au centre de l'intrigue, mais plutôt son amour pour lui. Un peu déçue donc par le fait d'avoir affaire à une romance déguisée en dystopie, mais je ne vais pas jeter la pierre au concept puisque j'ai passé un bon moment. En revanche je trouve que les événements s'enchaînent un peu rapidement, sans être trop développés, et l'intrigue politique manque de consistance. Toutefois ça n'était pas pour me déplaire, puisque ça n'est pas ce qui m'intéresse le plus. En résumé un bon roman d'amour jeunesse, qui se laisse lire tranquillement.