lundi 14 juillet 2014

Un peu long, un peu décevant...

Avant de commencer Le Manoir de Tyneford, j'avais regardé les critiques sur certains blogs. Toutes dithyrambiques. J'ai donc ouvert cet assez long roman avec beaucoup d'espoir. Je m'attendais à y trouver des accents à la Jane Austen, une histoire d'amour à la Jane Eyre et une sensibilité à la Princesse Sarah. Ce qui suit peut vous aider à comprendre pourquoi. Résumons : 
Elise, jeune fille juive de la bonne société autrichienne, devient domestique dans un manoir anglais pour échapper à la déportation. Sa vie s'en trouve radicalement changée

Tout un programme. Les aventures d'une jeune fille subissant un déclassement, sous fond de Seconde Guerre Mondiale. Un magnifique sujet ! J'avais hâte de commencer ma lecture.

Malheureusement, dès le début, mon enthousiasme a commencé à retomber. De longues descriptions, une héroïne qui nous décrit des sentiments qui manquent de subtilité, des idées et des détails qui se répètent, des tournures de phrase redondantes, bref, des lourdeurs et des longueurs. Je pense que l'histoire d'Elise aurait gagné en profondeur et en sensibilité si la personnalité de l'héroïne avait été un peu plus complexe, ses sentiments approfondis et certains événements relatés. Des moments importants, comme celui où elle quitte ses parents pour partir en Angleterre, ne sont pas racontés. D'autres, qui campent le caractère du personnage principal, le sont trop peu. 

Mais qui suis-je pour juger ? En effet, ce roman a plu à de nombreux lecteurs, il a été sélectionné par la collection du Livre de Poche, l'intrigue est excellente... mais le style et la profondeur n'y sont pas. Je me suis ennuyée. Pas au point d'abandonner le livre cependant, ce qui montre que l'histoire m'a plutôt plu; mais à partir de 150 pages, j'ai lu en diagonale, une phrase sur 10, juste pour comprendre l'histoire. Une intrigue en or... avec une plume de plomb. 

6 commentaires:

  1. Ah dommage... Je ne me souviens pas de la lourdeur de l'écriture. Certains ont trouvé qu'elle n'était pas bien curieuse de voir ce qu'il y avait dans le paquet remis.
    Après quelque temps, l'histoire de Jack Rosenblum, plus fantaisiste, m'a plus plu.
    Son dernier est paru récemment, je n'ai lu qu'un avis (un peu déçu)

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  2. Je n'ai pas ressenti cette lourdeur dont tu parles. Même si cela n'a pas été un coup de coeur, j'ai apprécié cette atmosphère fin d'une ère, nostalgique et douce amère.

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  3. Je trouve en fait que l'auteur se répète un peu trop et développe parfois certains détails sans grande utilité. Sinon l'atmosphère surannée du roman ne m'a pas autant touchée que celle de "Jane Eyre" par exemple. Toutefois, je dois dire que ce ne sont pas ces atmosphères qui me touchent le plus, mais plutôt celles empreintes de nostalgie et de réminiscence, comme Proust ou Modiano. Donc je ne suis pas la mieux placée pour critiquer ce roman là...

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  4. ...mais pourquoi TOUTES les blogueuses ou presque ont - elles chroniqué ce livre ? ...

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  5. C'est vrai qu'il a connu un succès surprenant vue la piètre qualité de l'oeuvre...
    Mais pourquoi laisser un tel commentaire, surtout que je dis ne pas avoir aimé le livre...?

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  6. Pas une déception pour moi mais plutôt une heureuse surprise. Quelques longueurs, c'est vrai et j'ai passé quelques paragraphes mais je le fais souvent dans les "pavés". J'ai beaucoup aimé le personnage d'Elise qui a une vraie personnalité.
    Mr Rivers est peut-être un peu trop permissif, un peu trop près de son personnel, pour l'époque mais bon, c'est aussi une romance.
    Une bonne lecture donc pour moi.
    Bon weekend.

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