dimanche 24 janvier 2016

Twilight, un phénomène

Bonsoir chers ami de la blogo ! Je suis vraiment heureuse de vous retrouver après ces quelques deux semaines (ouch) sans écrire... Mais la raison en est louable : Edward Cullen a eu ma peau... Oui... à moi aussi... Avec 10 ans de retard, je me suis enfin plongée dans le phénomène Twilight. Plus ou moins convaincue par les films, je me suis immergée dans la VO pour me donner bonne conscience. C'est ce qui explique mon rythme de lecture ralenti : il me faut presque le double de temps pour lire un livre en Anglais. Et puis je crois que, d'une certaine manière, je n'avais pas tellement envie d'aller trop vite... Cette lecture, chaque soir quelques pages ou un chapitre, avait un effet extrêmement délassant sur moi... Ce qui fait que j'ai acheté le tome 2 et que je crois bien y succomber dès ce soir...

Bon, je vous dois sans doute déjà quelques explications : pourquoi avoir commencé la saga qui a marqué une génération aussi tardivement ? Et bien tout simplement parce que j'étais une étudiante en Lettres snob. Et comme toute étudiante snob, je ne voulais pas toucher au tout venant, à la littérature de gare, aux miasmes adulescents dégoulinants de bons sentiments. Beurk.
Mes copines de prépa le lisaient (en Anglais !) mais j'avais seulement accepté de voir le film (Oh dear...). J'avais moyennement apprécié, n'étant pas une fan inconditionnelle de Robert, et encore moins de Christen. J'avais toutefois, quelques années plus tard, succombé à l'envie de voir tous les films; ce que j'avais fait, avec un certain plaisir mais toujours le sentiment de rester sur ma faim. 
Et c'est cette faim que j'ai comblé avec le tome 1,Twilight

Je vous le répète (au cas où) : j'ai adoré. Surkiffé. Idolâtré (bon ok, quand même pas). Bref, j'ai passé de super bons moments. Pourquoi ? Déjà parce que la focalisation interne (très souvent utilisée maintenant dans les romans YA, mais on comprend pourquoi) avec le personnage de Bella, est loin du "semi-sourire bouche ouverte" de l'actrice. Autrement dit, ce n'est pas niais. Bella est plutôt mûre pour son âge, différente des autres et réfléchie. Elle tombe certes sous le charme d'Edward, mais n'en fais pas des mantras dans sa chambre, laquelle chambre n'est pas recouverte de poster de jeunes acteurs plus ou moins virils. Ensuite, j'ai ADORE en apprendre davantage sur les coulisses des intrigues du film, intrigues étranges genre pourquoi Edward ne peut pas sentir Bella au début du roman, pourquoi cette dernière ne peut pas être transformée aussi aisément qu'on le croit, pourquoi Alice est chelou, etc. Comme toujours quand je lis un livre dont j'ai vu l'adaptation, j'ai aimé connaître tous les détails qui font du livre un objet bien plus précieux. Les vampires, les sentiments d'Edwards, les lois qui régissent leur clan, tout ça m'a beaucoup plu. Ajoutons à cela des indices indéniablement éclairants sur le pastiche qu'est Fifty Shades (jusqu'à un certain point, puisqu'Edward le vampire est quand même vachement moins bizarre que Christian le SM...) et une action plutôt sympa à la fin, et voilà tout ce qui fait que j'ai passé des moments super. 
Aparté pour Margaud : Le Edward VO est "so cutttteeee" !!
Le seul bémol que j'émettrais concerne la relation Edward-Bella : forcément, elle m'a beaucoup fait rêvé, rajeunir mais aussi apprécier d'avoir mon chéri tout près. Mais j'ai trouvé qu'à un moment donné tout s'accélérait vraiment entre eux. Ils passent la journée dans la forêt et hop (je spoile parce que je me dis qu'à part moi et quelques autres ferventes défenseurs de la grande littérature, tout le monde connaît l'histoire.), hop, donc, ils se font des déclarations de fou, sont prêts à tout l'un pour l'autre etc. D'accord le jeu de séduction ne pouvait pas durer une éternité, mais c'était quand même sympa.
Tout ça montre en tout cas que pour une fois, j'ai vraiment réussi à m'identifier aux personnages, ressentir des émotions et surtout beaucoup me détendre. Je crois que la VO a ce mérite avec moi : je me concentre davantage sur ma lecture et donc finalement sur l'histoire. Le fait de déchiffrer la langue ne me coupe pas de l'intrigue; étrangement, c'est plutôt le contraire. Donc, après avoir hésité un instant, je continue le tome 2 en VO aussi. Je ne sais pas si j'irai plus loin dans la saga, ayant ouï dire que les derniers tomes étaient moins bons, mais à voir... En tout cas, je suis tellement contente qu'il y ait un tome 2 qui m'attende ! C'est un livre qui, comme les Harry Potter ou Fan Girl, est extrêmement rassurant, puisque je sais que je ne vais pas avoir à me poser la question fatidique, que je me pose toujours au début d'un roman : est-ce que ça va me plaire, est-ce que je vais continuer. Rien de pire que ce sentiment, qui m'empêche de me plonger vraiment dans l'histoire. Pour tout vous dire, j'hésite ce soir à continuer La Liste de Siobhan Vivian, mais j'ai également ouï dire à son propos que ça n'était pas le roman du siècle... So...

Je profite également de cet article et de mon retour ici pour vous parler un peu de mes loisirs du moment. Depuis quelques temps je cherche ardemment des activités pour occuper mon esprit ou mes mains, ou bien les deux. Et miracle, cette semaine, j'ai trouvé deux occupations : La Corée et le coréen, et le Lettering ! Pour la première occupation, il ne s'agit pas d'une lubie mais de la préparation de notre voyage de noces (et oui !!). On part dans deux mois et une semaine, et je commence à bien me renseigner sur le pays, sa langue, ses coutumes. ça va être tout simplement génial !! Je ne peux pas vous parler coréen ici, ni l'écrire, mais si c'était possible, je saurais vous dire "bonjour" et "merci" ^^. C'est un début. Mais avec Le Coréen pour les Nuls, et le Lonely Planet du pays (une super édition d'ailleurs!), je vais être au point :p.
Je voulais surtout vous parler de ma seconde découverte : le Lettering. Et elle date seulement d'hier. 
Suite à la vidéo de Ludo sur les magazines (super idée d'ailleurs :p) j'ai eu envie de découvrir le magazine Flow; sa couverture m'attirais. Et en le feuilletant, j'ai constaté qu'il était empli de jolies images et de petites surprises. Sympa. Il n'est pas donné mais ça les vaut. Bref, Flow sous un bras et des feutres noirs dans l'autre (finalement, les heureux hasards ça existe !), je suis rentrée à la maison. Mais pourquoi des feutres noirs ? Et bien parce que je voulais m'entraîner à dessiner des idéogrammes coréens ! J'étais persuadée d'y passer mon week-end. Et puis le hasard en a voulu autrement : dans le magazine Flow de ce mois-ci (enfin de ces deux premiers mois de l'année), il y a un petite carnet concernant le lettrage manuscrit. Il s'agit en fait de faire de jolies lettres, de tailles, de format et de police différents, à la main. Et à terme, de mettre en page des mots ou des citations de façon artistique. J'ai tout de suite accroché; j'ai toujours aimé écrire, mais je ne sais pas dessiner. C'est donc un assez bon compromis. Mon apprentissage du coréen a donc été un peu retardé, puisque j'ai passé toute la soirée d'hier et une bonne partie de mon après-midi à griffonner, tester, gommer... pour finir par avoir l'inspiration pour créer... ceci :


Plutôt qu'un commentaire sur un tableau aujourd'hui, c'est un petit exemple fort modeste et fort perfectible de tentative de Lettering que je vous montre avec cet article. 
Si vous voulez en savoir plus sur ce loisir créatif (je pense qu'on peut l'appeler ainsi), rendez-vous sur Pinterest ou sur des sites, majoritairement british. Ils m'ont semblé assez peu accessibles pour la plupart, sauf celui-ci (et surtout cet article) qui explique comment débuter très simplement, sans feutre pinceau etc. 

lundi 11 janvier 2016

Première lecture commune de 2016

Ainsi puis-je mourir, Vivian Moore
Première lecture commune de l'année, et quelle lecture ! Avec Accalia, cela fait au moins 2 mois que nous l'avions prévue, (repérée chez Bénédicte, merci encore à elle !) mais nous attendions le bon moment. Il est enfin venu. Je vous avoue que j'étais un peu sceptique... et un peu en panne de lecture depuis mercredi. Pour tout vous dire je ne suis pas parvenue à continuer Angor de Franck Thilliez, que j'avais pourtant démarré sur la chapeaux de roues. L'intrigue policière qui se mêle à la quête d'une gendarme sur sa greffe cardiaque, c'est génial. Après avoir lu très vite les 100 premières pages, je me suis très vite essoufflée...et ai abandonné le livre. Sans doute pour toujours. J'ai poussé jusqu'à dépasser les 200 pages mais ça n'a pas pris. Tant pis ! Et je pense que ça n'enlève rien à la valeur de ce polar, dont je n'entends que de bonnes choses. Mais fi de tout cela, je ne suis pas ici de vous parler d'un polar mais d'Ainsi puis-je mourir de Vivian Moore. Comment qualifier ce livre d'ailleurs ? Roman sans doute, mais avec une forte tendance historique. Le récit du personnage principal, une romancière qui a épousé l'héritier du château des Ravalet à Tourlaville, alterne avec celui qu'elle écrit à propos de Marguerite de Ravalet et de son frère, les amants maudits. 
Dit comme ça, ça paraît vraiment glauque et tragique; pour ma part j'ai trouvé que la relation qui unit les deux jeunes gens est plutôt belle avant tout, sauf peut-être la fin (mais pas de spoil !). En revanche, celle qui lie la romancière à son mari est des plus étranges... Mariés au bout d'un mois, ils n'ont pas eu tellement le temps de se connaître que déjà Gabrielle s'installe au château. Pour son plus grand bonheur d'ailleurs. Non pas que la vie de châtelaine l'enchante; mais elle a la chance d'évoluer dans les mêmes murs que son héroïne d'il y a 600 ans. Quoi de mieux pour une romancière ?
C'est ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre : le fait que son personnage principal écrive. On la suit dans son quotidien au rythme quasi monacal, entièrement centré sur ce roman à la lisière de la fiction et de l'Histoire. A chaque fois je suis conquise. En plus s'ajoute à cela une ambiance à la Rebecca, que j'avais adoré. Tout pour me plaire. Et ultime point positif : j'ai vraiment apprécié rencontrer presque à chaque chapitre des lieux que je connais de nom, ou bien que je côtoie au quotidien, dont ma librairie préférée, Ryst ! C'est la première fois que cela m'arrive, et je trouve que ça ajoute un petit quelque chose à l'ensemble; en plus, je n'oublierai pas ma lecture de si tôt en passant dans les lieux en question. Je ne passerai plus devant la pancarte qui mène au Château des Ravalet avec la même innocence...
Ceci étant, je ne mettrais pas non plus la note parfaite à ce livre. J'ai trouvé la fin un peu niaise et décevante, à la manière de Gabrielle. Trop hantée par ses personnages, trop sensible, trop tout , simplement. J'ai également trouvé les personnages secondaires de l'intrigue principale trop peu fouillés; on a envie d'en savoir plus sur le mari de l'écrivain par exemple. 
Mais dans l'ensemble, ce fut une très bonne lecture. J'ai d'ailleurs tourné les pages très vite, ce qui arrive rarement. En un peu plus de 24 heures, il était terminé. Nos échanges pour la LC s'en trouvèrent un peu amenuis, mais nous nous rattraperons :) !! Nous trouvons facilement des titres en communs avec Accalia. 

Pour illustrer cette lecture somme toute assez sinistre, j'ai choisi un tableau de John William WATERHOUSE, datant de 1888. Il s'agit de La Dame de Shalott. Cette huile sur toile de taille modeste (153x200 cm) représente l'héroïne d'un poème de Tennyson (contemporain du peintre), inspirée de la légende arthurienne.
Condamnée à vivre recluse dans une tour, avec pour seul passe-temps sa broderie, la jeune femme ne doit à aucun prix regarder par la fenêtre. Mais lorsque Lancelot passe par là.. malédiction. Plus rien ne la retient, elle se précipite pour le voir... et se condamne. Cette peinture représente ses derniers instants, quand elle descend la rivière vers Camelot, et vers sa propre mort.
Le regard de la jeune femme me semble particulièrement glauque et tragique; elle sait qu'elle va mourir, et affronte son destin le front haut. On la croirait presque déjà morte en fait... Elle me fait un peu peur... Mais j'ai quand même tenu à mettre ce tableau car les représentations pré-raphaélites me plaisent toujours beaucoup, de par leurs couleurs chaudes, leur verdoyance et leurs représentations de la nature. Et il colle parfaitement à l'histoire de Marguerite : belle mais funeste. 

mercredi 6 janvier 2016

Les Outrepasseurs, deuxième

Les Outrepasseurs, tome 2 : Let it snow (La Reine des Neiges) 

Comme je vous le disais dans le haul de Nowel, j'ai enfin succombé et ai acheté (et maintenant lu) le tome 2 des Outrepasseurs. Si l'objet-livre m'emballe énormément, et pour ça je ne regrette pas d'y avoir mis une petite somme tout de même, le roman en lui-même, comment dire... m'a déçue.
La plupart des lecteurs avaient eu du mal avec le tome 1, pour lequel j'avais eu un véritable coup de coeur (une de mes meilleures lectures de l'été). Et la plupart ont adoré le tome 2. Ce qui n'est pas mon cas; tout à l'inverse.
Dans ce second tome, on suit Peter, à Londres, dans notre époque moderne. Il est devenu un Outrepasseur et est obsédé par la recherche d'Arnaut et du Chasseur, qu'il a vus dans son immersion inaugurale (cf le tome 1). Depuis un an qu'il s'entraîne, il a compris beaucoup de choses sur le fonctionnement des Outrepasseurs; le meilleur mais surtout le pire...

Je n'en dis pas plus au risque de spoiler. Mais ce qui advient dans l'esprit de Peter est un aspect qui m'a beaucoup plu et auquel je ne m'attendais pas. Les méchants ne sont pas forcément ceux qu'on croit (ou en tout cas je n'avais pas saisi les choses comme ça.) J'ai apprécié suivre son évolution, sa quête éperdue, sa pugnacité. J'ai aussi apprécié les nombreuses références littéraires (réelles ou totalement fictives) présentes au début de chaque chapitre (lesquels chapitres, au contraire du premier tome, sont très nombreux). Les personnages des fés sont peu actifs mais on en découvre beaucoup sur eux, en particulier sur la Reine des Neiges.
Malheureusement, je crois que c'est tout... pour le reste, je n'ai que des bémols...
Le style ne m'a pas tellement convaincue d'abord. Je lui trouve toujours un certain charme, une sorte de naïveté, des tournures de phrases un peu maladroites mais mignonnes; parfois, malgré tout, ça devient un peu lassant et répétitif. En plus de cela, j'ai souvent eu l'impression que l'action était noyée dans des réflexions et des paroles redondantes, qui ne faisaient pas avancer grand chose. En plus l'essentiel de l'intrigue était centrée sur le personnage de Noble, qui est plus que désagréable.
Bref, tout ce qui m'avait séduit dans le tome 1 était absent de ce deuxième opus : le Moyen-Age, la découverte de l'univers magique par les personnages, les points de vue des différentes familles,...
Je dois même avouer que je me suis presque forcée à avancer à partir de la moitié du livre...  Ce n'est pas tellement bon signe en général. Mais je m'arrête là sur les critiques ! Pour faire court : c'est une très bonne saga, mais le tome 2, plus conventionnel sans doute (je ne lis pas souvent de genre fantastique, donc je ne suis pas tellement bien placée pour juger), m'a bien moins emballée. Toutefois une chose est sûre : je ne regrette pas d'avoir uniquement le second tome dans ma bibliothèque car il est vraiment très beau !

Pour continuer sur ma lancée, deux tableaux, dont l'un m'évoque l'ambiance du premier tome des Outrepasseurs (et aussi le thème de la couverture du second), et l'autre l'aura plus sombre de certains passages. 

Ce tableau s'intitule tout simplement "Chasseurs dans la neige", de Pieter Bruegel l'Ancien. Il date de 1565, époque de la Renaissance. C'est un auteur flamand.
Avec ses chasseurs dans un paysage hivernal, il m'a beaucoup fait penser aux scènes de la fin du premier tome des Outrepasseurs, quand ils traquent les fés. En revanche ici, le paysage qui s'étend sous les yeux des chasseurs me semble plutôt serein. On peut remarquer un souci du détail, notamment dans les textures. Ce tableau marque ainsi la volonté des artistes du Nord de représenter la nature de manière réaliste; contrairement aux artistes italiens, ils sont loin de sujets mythologiques (je peux vous dire que j'en apprends des choses, j'espère que vous serez également intéressés :). La perspective est aussi étonnante : la ligne de force qui part des sommets, le contre-bas en plongée, nous donne l'impression de surplomber la scène tout en faisant presque partie de l'équipe des chasseurs (je crois que j'ai encore du progrès à faire en interprétation mais bon, je me lance ^^).

"Nocturne en noir et or : la fusée qui retombe". N'est-ce pas un joli intitulé pour un tableau ? Réalisé par James Abbott Whistler au XIXème siècle, un américain venu vivre en France. Il est représente bien ce qu'a été le courant de l'Esthétisme. Ce courant s'oppose au réalisme et surtout à la peinture de narration. Leur but est de représenter la Beauté, au détriment de toute interprétation.
Inutile de vous dire que ce tableau a fait grand bruit à sa sortie. John Ruskin l'avait défini, lors de son exposition, comme "un pot de peinture jeté à la figure du public". C'est vrai qu'il est très sombre et qu'on n'y distingue pas grand chose. Mais à bien y regarder, on remarque le soin apporté à la poussière d'or, à la gradation des couleurs. On a vraiment l'impression d'assister au feu d'artifices.
Je trouve ce tableau très beau, sombre et lumineux à la fois, vaporeux aussi. Et puis le doré, les étincelles, ça m'a interpellée. En plus, cette idée de faire de "l'art pour l'art" m'a pas mal plu. Je suis contente de vous avoir fait partager ce tableau, que je n'avais jamais vu et donc je ne connaissais pas du tout le courant.

Voilà, c'est fini pour l'intermède artistique du jour !
Je crois que je vais continuer, j'adore ça et en plus je m'instruis :). Je vais alterner entre des tableaux connus et d'autres moins (comme ici), au grès de mes envies et de mes lectures.
A très vite ! 

samedi 2 janvier 2016

Bonne année !!

Voici venu le temps du bilan de l'année !!
Je ne comptais pas vraiment en faire un, je voulais surtout vous souhaiter bonne année et puis finalement...

Donc tout d'abord : Bonne Année à tous et toutes ! Qu'elle soit riche de projets accomplis, de belles lectures et surtout de bonheur. Pour ma part, au niveau blogueque, j'espère continuer sur la même lancée que cette année, qui fut riche en rencontres et en échanges. J'adore être avec vous tous. Vous êtes un énorme plus dans ma vie, et pas seulement à cause de la lecture. La blogo fait naître des amitiés, et pour cela MERCI !
Je crois qu'un petit bilan s'impose. 

Le bilan livresque d'abord 
J'ai lu un peu plus d'une soixantaine de livres cette année. C'est un très bon bilan, puisque ça donne une moyenne d'un livre par semaine. J'ai également beaucoup lu en Anglais, et ça c'est top. Et des pavés, comme 3 tomes d'Harry Potter (enfin la moitié du tome 5...), Reason to Breath, Fan Girl, la saga des Hunger Games et... je ne sais plus mais c'est déjà pas mal. Amazon a été gâté avec mes commandes en tout cas ! Et je remets ça cette semaine, puisque j'attends de recevoir Carry On et le premier tome de Twilight, en VO :) (oui oui je me donne un peu bonne conscience :p). 

J'ai aussi eu des coups de coeur cette année :
- La Passe-Miroirs (tomes 1 et 2)
- Fan Girl de Rainbow Rowell
- Rebecca de Daphné du Maurier 
- Vango de Timothée de Fombelle 
Ces romans sont en plus liés à de jolies histoires, puisqu'ils m'ont été conseillés par des personnes chères; cela leur donne un charme particulier.

Mais mon bilan ne serait rien si je ne parlais pas des rencontres...

Une rencontre réelle d'abord, celle avec Tatiana de Rosnay. Par Skype c'est vrai, mais c'était très fort. Son livre sur Daphné du Maurier m'a aussi permis de découvrir Rebecca
J'ai également fait la connaissance de Margaud, par vidéo interposées d'abord, puis par mail. Cette fille est juste adorable, et de très très bon conseil. C'est grâce à elle que j'ai découvert La Passe-Miroirs. Margaud, si tu passes par là... des bisous !
Ce fut aussi l'année des belles rencontres amicales sur la blogo : ma chère Accalia, avec qui j'ai fait des lectures communes, ma petite Eniaa dont j'adore le blog, Eden qui me touche toujours beaucoup, et puis Ludo. Ahlàlà Ludo... que dire, si ce n'est que c'est un garçon formidable. Je suis contente d'avoir été un peu sa conseillère à ses débuts :). Sans oublier A-Meli-Melow avec laquelle j'ai fait ma première lecture commune ! 
Les amis, merci, vous êtes géniaux ! 


Pour achever cet article en beauté, une petite nouveauté que j'ai envie d'intégrer au blog. Comme je l'évoquais dans l'article Haul de Nowel, je vais essayer de vous parler un peu d'Art... Grâce au livre sur l'art que je me suis offert pour Nowel (#la fille qui se fait des cadeaux à elle-même...^^), je peux vous parler avec plus d'érudition et de précision des tableaux que j'apprécie.
Aujourd'hui, et pour commencer l'année, ce sera une fête galante de Watteau : le Pèlerinage à l'île de Cythère.


Ce tableau date de 1717 (une date facile en plus !) et de l'époque du Rococo. Le style rococo est un mélange entre le baroque et les sujets légers, fantaisistes. Il représente un groupe de jeunes gens qui viennent de se divertir sur l'île de l'amour (on voit la statue de Vénus à droite). Ils en repartent, mais je trouve pour ma part que le paysage qui se dessine face à eux a un côté plutôt encourageant. Comme si le fait d'avoir séjourné quelques temps sur l'île de l'Amour leur donnait un nouveau souffle. C'est d'ailleurs ce que j'ai envie de voir dans ce tableau : un nouveau souffle pour l'année à venir. 
Pourquoi ce tableau est-il classé dans la catégorie des "fêtes galantes"? C'est parce qu'il représente une scène idyllique et romanesque, en plein air. C'est Watteau qui est à l'origine du genre. Ce tableau est d'ailleurs celui qui lui a permis d'entrer à l'Académie. Le sujet était d'ordinaire imposé, mais il a pu le choisir, et ainsi donner naissance à ce genre fort mignon. 
Voilà; ce petit rapport n'égale même pas l'émission d'Art d'art du dimanche soir, mais c'est un début :).

PS : finalement je ne vous ai pas tellement parlé de mes cadeaux de Nowel. Ils ne sont pas tellement liés aux livres en fait. Mais je peux vous dire que j'ai eu plein d'éléments de déco et de vaisselle (comme on s'installe c'est cool) et surtout une montre Fitbit. Vous savez, celle qui dit combien de pas on fait, quelle est notre fréquence cardiaque etc. C'est un gadget mais j'adore ! Je vous dirai combien de pas je fais dans une journée de prof, mais je crois que ça va être assez hallucinant ^^.