lundi 28 septembre 2015

Mon premier Chattam

Voilà, ce matin j'ai tourné la dernière page de mon premier Maxime Chattam. 
Je ne sais pas pourquoi je fais tant d'emphase, puisqu'il y a encore moins d'un an je ne connaissais même pas cet auteur de nom. Mais depuis ce temps, j'ai entendu de plus en plus parler de lui, par une élève d'abord, puis avec la série Autre Monde. Finalement ce n'est pas avec celle-ci que j'ai commencé, mais avec un de ses thrillers les plus connus : L'âme du Mal

L'amie qui me l'a prêté m'avait dit que c'était crade... et bien c'est presque un euphémisme. Je crois que ce que je retiens en premier, c'est l'abondance de détails dégueux... Mon vocabulaire est bien pauvre, mais c'est ce qui me semble le plus approprié pour qualifier ce qu'on nous montre dans ce livre. Des corps en décomposition, des membres découpés, des brûlures d'acide, des mouches en tout genre, et le pire, les autopsie décrites avec moult détails. Certains doivent y prendre plaisir, parce que qu'il semble que ce genre de thriller fonctionne bien. A vrai dire ça ne m'a pas dérangée, mais je n'ai pas envie d'en relire un du genre de si tôt. A force c'est vraiment écoeurant. Heureusement que tous ces détails sordides sont mêlés à diverses intrigues : un tueur en série psychopathe, un inspecteur ancien élève du FBI plutôt attachant, une histoire d'amour entre lui et une ex-victime et une enquête plutôt rebondissante. 
J'ai apprécié cette lecture. J'y ai mis un peu de temps, comme souvent maintenant en semaine, mais j'étais contente de retrouver ce roman chaque soir pendant une semaine. Je n'en ai pas fait de cauchemar. J'ai essayé de m'attacher davantage à l'intrigue amoureuse et le suspense de l'enquête. Je comprends pourquoi il rencontre ce succès. Toutefois c'est un genre bien particulier, qui ne peut sans doute pas plaire à tout le monde.
NB : la couverture que je montre ici n'est pas celle de l'édition que j'ai, mais je la trouve beaucoup plus jolie... en tout cas beaucoup moins glauque...

Et vous, êtes vous adeptes des thrillers ultra-glauques ? 

mercredi 23 septembre 2015

Millenium #1, enfin !

Je viens enfin de trouver le temps d'écrire ma chronique, sur un livre que je viens enfin de terminer (dimanche) et que je viens enfin de lire. Beaucoup de enfin, mais enfin je sais pourquoi cette série a eu un tel succès. Ce roman est simplement génial !
L'intrigue, sous ses aspects un peu jargonnants, n'est pas si complexe que cela. Je craignais de ne pas bien suivre mais finalement il n'en a rien été. Mises à part quelques longueurs concernant les histoires financières et autres arnaques, je n'ai rien à reprocher à ce roman, bien au contraire.
Les personnages sont géniaux, et terriblement attachants. J'ai autant apprécié suivre Mickael Blomkvist que Lisbeth Salander. J'ai aimé la manière dont l'auteur nous a distillé des éléments de leur vie, peu à peu au fil des pages. L'enquête ne porte finalement pas seulement sur Harriette, mais aussi sur les personnages eux-mêmes, et le tout sans qu'on s'y perde un seul instant. Du grand art.
L'intrigue principale, qui concerne la recherche d'Harriette, est elle aussi au top. J'ai vraiment apprécié découvrir ce qui lui était arrivé, même si la vérité fait froid dans le dos. Mickael enquête comme un chef, et les rebondissements vont bon train. Encore une fois, on ne s'ennuie pas un instant. 
Les histoires de Lisbeth avec son tuteur sont tout aussi impressionnantes que dans les films, et là aussi ça a de quoi glacer le sang. Et plus on apprend à la découvrir, plus on comprend ses douleurs. 

En résumé, j'ai vraiment adoré cette lecture. Elle m'a pris du temps (trop de temps, rentrée, cours, copies obligent) mais d'un autre côté le livre est long, et les rebondissements multiples. Je l'ai lu en deux semaines, qui m'en ont parues une. C'est seulement arrivée au bout de l'enquête concernant Harriette que j'ai eu envie de passer à autre chose. Avant, les pages ont défilé, lentement mais sûrement.
Je suis surprise de ne pas trouver davantage à dire... Je crois que c'est parce que j'ai vraiment aimé, et que j'ai envie de laisser à chacun découvrir la maestria de l'auteur. Encore une fois, j'ai apprécié le fait de lire le livre après en avoir vu l'adaptation. Cela m'a permis d'ajouter des détails aux images que j'avais déjà en tête, et à chaque fois, c'est un phénomène que j'apprécie grandement. 
Merci à Ludo et Accalia de m'avoir encouragée à le lire. Je me demande comment j'ai pu hésiter à l'ouvrir un aussi grand nombre de fois. Mais finalement il semble que j'aie choisi le bon moment, et je garde un excellent souvenir de ma lecture. Seul regret... ne pas encore avoir le tome 2 sous la main ! Mais ça ne saurait tarder.

Et vous qui l'avez lu, qu'en aviez-vous pensé ? 

mercredi 9 septembre 2015

Animale, ou la malédiction d'une lectrice

La Malédiction de Boucle d'or, Victor Dixen

Enfin j'ai terminé Animale de Victor Dixen... 
Un article qui commence de cette manière, ce n'est pas un très bon présage me direz-vous... Et bien vous auriez raison; bien que peut-être pas totalement. Ce livre m'a fait passer par tellement d'états que je ne me suis pas sûre moi-même de savoir si je l'ai aimé ou pas... 
Là est surtout le souci : j'ai pu ne pas l'aimer. Etant données les avis plutôt positifs voire très positifs sur ce roman (je pense en particulier à l'article de Margaud, qui l'a classé parmi ses coups de coeur), il est délicat d'émettre un avis plutôt opposé. Mais place à l'honnêteté.

Les premières pages du roman m'ont captivée : je me suis demandée comment est-ce que cet auteur au style si bien pesé, agréable sans être simpliste, usant de jolis termes...avait pu écrire Phobos. Si vous vous souvenez, ce roman ne m'avait pas tellement plu. J'avais trouvé l'intrigue formidable mais pas assez exploitée, et le style m'avait laissé de marbre (voire ennuyée). Or avec Animale, l'auteur nous plonge dans un univers 19ème, dans un couvent, avec une énigmatique jeune fille aux cheveux dorés. Un jour elle reçoit un étrange dossier. Dans celui-ci figurent des feuillets qui lui racontent l'histoire d'une étrange jeune femme blonde et de trois créatures singulières... (vous aurez reconnu le conte en question bien sûr). L'atmosphère du couvent est vraiment bien rendue, le style est captivant, les mots semblent choisis avec soin. On est happé par le mystère qui plane sur cette Gabrielle dont Blonde (notre héroïne) découvre l'histoire avec une avidité certaine. Jusque là, pur plaisir, et très agréable surprise. Je ne m'attendais pas à tant. 
Mais c'est après que ça se gatte. Dès que Blonde s'enfuit du couvent, après sa promesse de mariage avec Gaspard, j'ai été déçue. J'ai trouvé que sa métamorphose était soit trop rapide soit trop lente (ça dépendait des moments), que l'histoire de Gabrielle finissait un peu tirée par les cheveux, que le manichéisme devenait trop présent. J'ai du mal à vraiment comprendre et surtout à exprimer ce qui m'a déplu. Je crois que j'ai trouvé ça trop enfantin. En même temps, il s'agit d'une réécriture de conte, j'aurais du m'y attendre, mais tout de même. Pour tout vous avouer, j'ai même failli abandonner le roman à la moitié. Je trouvais l'ensemble plat. Il est vrai que chaque page apportait son lot d'évènements, mais il m'a semblé que tout se répétait. En tout cas une chose est sûre : je ne me suis pas vraiment attachée à Blonde. Le seul passage ensuite qui m'a donné envie de continuer (et là j'ai pensé fort à Margaud, je me suis dit : allez, continue, elle a adoré, c'est que ça ne doit pas être si pénible tout le temps !) est celui dans le cirque. La suite est pleine de rebondissements, c'est vrai, mais tellement prévisibles pour le plupart ! Bref, encore une fois j'ai un peu l'impression que l'auteur a voulu beaucoup en dire, tout en tournant autour des mêmes idées. L'alternance des points de vue permet une variété appréciable, mais j'ai encore une fois l'impression qu'il n'a pas exploité les possibilités à fond.
Ok, qui suis-je pour juger ? Malheureuse lectrice, blogueuse à ses heures, je ne peux rien reprocher à un auteur. Finalement c'est surtout parce que je m'en veux de ne pas avoir totalement aimé que j'essaie de trouver toutes ces excuses je crois. Mettre le doigt sur la petite bête pou justifier quelque chose qui tient surtout de l'impression personnelle, de l'émotion, du fait d'avoir été touchée ou pas par une histoire, des personnages. Ici le charme du conte n'a pas opéré sur moi jusqu'au bout. J'ai adoré l'histoire de Gabrielle; j'ai adoré voir Blonde au couvent; j'ai été conquise par le style de l'auteur dans ces passages. A l'inverse de Phobos, j'ai trouvé le style épatant...mais l'intrigue moins palpitante. 

Avis en demi-teinte donc, avec un sérieux penchant pour la déception.
Ceci étant, n'hésitez pas à vous laisser tenter. Ce roman est  bien écrit, et l'histoire est captivante (sauf si comme moi vous avez du mal avec les contes... parce que c'est peut-être tout simplement ça le problème...). Et surtout, je suis quand même triste de ne pas avoir aimé un coup de coeur de Margaud...

mercredi 2 septembre 2015

Bilan de mi-parcours

Vous me manquiez trop, j'ai craqué.
Arrivée que je suis à la moitié du Harry Potter 5 (pas moins de 400 pages en Anglais, écrit tout petit), je me suis dit que je pouvais me permettre un petit article. D'autant que j'hésite même à faire une petite pause potteresque pour lire un peu en Français. Rien n'est décidé encore, mais ça me taraude depuis toute à l'heure.
Non pas que je n'aime pas ma lecture, oh que non. Harry Potter 5 est mon tome préféré, et je comprends encore une fois pourquoi. La maison de Sirius, d'abord. J'adore l'ambiance qui émane de ses murs, même si elle est sombre. J'adore le fait que Harry, Ron, Hermione et les autres vivent ensemble, comme dans une sorte de maison de famille (pas aussi joyeuse que le Terrier, c'est vrai...). Bref, je ne sais pas trop pourquoi, mais j'aime beaucoup ce passage. Quoi que...il m'a semblé un peu long au bout d'un moment. Comme Harry, j'étais contente de retrouver Poudlard. Et en période de rentrée scolaire, c'était vraiment la lecture IDEALE ! Je crois que je suis devenue prof en partie à cause d'Harry Potter. Dans ce tome, il est question des examens, les cours sont abondamment décrits, Ombrage vient inspecter les profs, bref, l'école est à l'honneur et ces moments ont toujours été mes préférés dans la saga. Dans L'Ordre du Phénix, ils sont vraiment très nombreux et les perspectives sont démultipliées; je comprends complètement pourquoi je l'avais adoré dès ma première lecture, il y a une quinzaine d'années maintenant (ouch). 

Et puis je garde des souvenirs impérissables de ma première lecture de ce livre. Je l'attendais avec impatience. Je me souviens que mon grand-père était allé me le chercher à la librairie le jour de sa sortie et qu'il me l'avait donné aussitôt rentrée de l'école. Direct je l'avais commencé, tournant religieusement les pages; malgré son épaisseur (pas moins de 900 pages en grand format), j'avais tellement peur de le finir trop vite ! Je dégustais véritablement chaque page, chaque chapitre. Je lisais même à table (et ce n'est pas pour filer la métaphore!). Je me revois avec mes pains au lait au petit déjeuner en train de le lire du bout des doigts, pour ne pas le salir ! Des souvenirs bien mignons en tout cas.

J'avais donc une hâte particulière à l'idée de commencer ce tome. D'ailleurs j'avais hésité à le commander en premier, avant les autres, mais finalement j'ai eu envie de faire les choses dans l'ordre et ai commencé par le 3 (dans l'ordre j'avais dit?). J'ai mis du temps à me lancer, mais j'attendais vraiment le bon moment. Et je ne suis pas déçue, j'ai fait le bon choix en attendant la période de la rentrée scolaire, puisque c'est exactement ce dont j'avais besoin. Les cours, les exams, les inspections d'Ombrage...l'identification à plein tubes ! Même si je n'enseigne pas avec une baguette magique... ni une baguette tout court d'ailleurs. J'apprécie aussi de voir l'idylle entre Ron et Hermione se profiler doucement. Je n'aurais pas aimé qu'elle tombe sous le charme d'Harry, ça aurait été trop facile. Là c'est tellement électrique !
Bref, ce tome répond vraiment à mes espérances. Toutefois je ne suis pas transcendée comme je pensais l'être. Je crois que j'ai juste grandi... Snif... Mais quoi qu'il en soit, la lecture en VO est toujours aussi plaisante et l'écriture de l'auteure aussi fluide. Je n'ai en aucun cas été fatiguée, et n'ai eu aucun mal à comprendre l'ensemble (même si certains termes m'échappent encore). Harry Potter, je le répète, un bon moyen pour commencer à lire en VO. 

Je profite aussi de cet interlude pour faire un petit bilan du mois d'août. Je ne comptais pas en rédiger un spécifiquement puisque je n'ai pas énormément lu (seulement 5 livres) et que la lecture du Harry Potter chevauche le mois de septembre...Mon mois d'août a été moins fructueux que juillet. J'ai lu un livre en VO, deux thrillers, ai fait deux lectures communes, dont l'une a été une excellente surprise (L'Assassin Royal) et l'autre une déception (Phobos). Finalement ce n'est pas si mal quand j'y pense...
Et quand je regarde bien, le mois d'août a été riche en réflexions sur la lecture et les livres, avec pas mal de TAG, un article sur les livres VO et un sur les lectures d'enfance. Le TAG sur les problèmes de lecteurs (piqué chez Ludo, ainsi que celui sur les livres de la PAL, merci Ludo !) a été l'occasion d'une intense réflexion et de beaucoup d'échanges avec Margaud, qui d'ailleurs me cite dans un de ses vidéo et dans un de ses articles (j'étais un peu fière, autant vous dire :p). Ces échanges avec elle me font toujours super plaisir, merci à elle :), et vive les PAUSES DE LECTURE !!

Un mois très riche en échanges et en diversité, plus qu'en lecture (même si 5 livres, ça reste très correct. Je trouve qu'un par semaine, c'est déjà pas mal). Et cette dizaine de jours en compagnie d'Harry Potter m'a fait un bien fou. C'était l'instant T par excellence. Mais le temps est venu d'un petit interlude... et d'une petite question pour terminer l'article :

Et vous, quels sont vos souvenirs d'enfance avec Harry Potter ?